Toujours avides de nouvelles aventures à partager avec leur public, les musiciens et musiciennes de l'Orchestre d'Harmonie de la Sarthe ont décidé, pour cette saison 2023/2024, de vous faire vivre une odyssée musicale qui fera voyager vos oreilles à travers l'histoire de grands héros et héroïnes, passés et présents.

Une odyssée concoctée par notre nouveau directeur musical : Emmanuel Descol, qui, pour sa première saison à la tête de notre joyeuse famille, a décidé de frapper fort !
Tel Ulysse, il vous emmènera à la rencontre de superhéros, d'aventuriers et de princesses qui ont inspiré les compositeurs les plus illustres, les plus historiques comme les plus contemporains.

Un voyage à la fois temporel et musical qui débutera par un grand classique du répertoire d'orchestre : l'Ouverture d'Egmont de Ludwig van Beethoven. Une composition inspirée par l’œuvre dramatique de Goethe qui retrace la lutte du comte d'Egmont, célèbre homme de guerre hollandais, contre l'envahisseur espagnol, personnifié par le despotique duc d'Albe. Menacé d'arrestation, Egmont refuse de fuir devant la menace et de renoncer à son idéal de liberté, faisant de sa mort en martyre une victoire sur l'oppression.
Nous prendrons ensuite la mer en compagnie d’Ulysse (le vrai), avec This Cruel Moon de John Mackey. « Cette Lune Cruelle » est le chant de la belle et immortelle nymphe Kalypso, qui trouva Ulysse près de la mort, échoué sur le rivage de l'île où elle vit toute seule. Une fois soigné, le héros restera sept ans auprès de sa belle sauveuse… avant de se souvenir qu’il a déjà une famille qui l’attend. C’est avec le cœur brisé que Kalypso regarde partir Ulysse, qui lui ne regarde pas en arrière.

Puis retour sur la terre ferme. Plus précisément dans l’arène des gladiateurs, où notre prochain héros nous attend pour commencer sa rébellion contre la République romaine. Gladiateur, puis chef de guerre, c’est un cavalier accompli et un combattant redouté. Son nom : Spartacus. La musique de Jan Van der Roost vous fera revivre cette époque héroïque et quelque peu barbare dans une composition à la fois énergique, palpitante et grandiose.

Le temps d’une petite escale bien méritée, nous voguerons ensuite vers le pays du soleil levant pour rendre hommage, cette fois, à une héroïne : Princesse Mononoke. Film d’animation que l’on doit au plus grand maître du genre : Hayao Miyazaki. Sorti au Japon en
1997, il est considéré comme l’un des meilleurs films d’animation de tous les temps. L’histoire se déroule dans une époque où les forces de la nature et les esprits sont en conflit avec la civilisation humaine. Princesse Mononoke explore les problèmes environnementaux à travers une querelle épique entre les dieux de la forêt et une communauté minière. La bande originale composée par Joe Hisaishi marque la sixième collaboration entre le réalisateur et le compositeur, et est considérée comme l’une des meilleures bandes originales de l’animation japonaise. Elle ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience de visionnage en renforçant les émotions et les thèmes du film. Les thèmes musicaux incluent des mélodies douces et envoûtantes qui représentent la nature et les esprits, ainsi que des mélodies plus intenses et dramatiques pour les
moments d’action et de conflit. Une musique à écouter les yeux fermés…
Après ce moment « poétique », retour sur un des héros de notre programme, mais avec une vision musicale totalement différente. Quasiment deux siècles après la version symphonique de Beethoven, un jeune Belge de 30 ans, Bert Appermont, compose Egmont pour orchestre d'harmonie. Une œuvre brillante qu'il a imaginée en quatre parties : le mariage d'Egmont, les difficiles relations d'Egmont avec Philippe II, sa décapitation à Bruxelles et la révolte des Pays-Bas contre la domination espagnole qui s'en est ensuivie. Une pièce pleine de surprises…
Nous terminerons notre périple de façon grandiose et jazzy, avec The Incredibles (« Les
Indestructibles ») de Michael Giacchino. Film d'animation qui raconte l'histoire farfelue
d'une incroyable famille de combattants du crime ainsi que leur musique tape-à-l'œil et impertinente, écrite dans le style d'un thriller d'espionnage du milieu des années 60.

C'est festif, c'est audacieux, c'est énergique... C'est so OdH72 !